Les Catacombes des Capucins de Palerme .

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Il n’y a aucun voyeurisme chez moi , simplement cette phrase que j’ai emprunté et faite mienne : « Jamais je n’ai traversé un pré sans y regarder l’herbe qui y poussait «  . Je crois que cette citation nous viens de  Nicolas Boileau-Despréaux ,Homme de lettres français (1636-1711) qui fut le principal théoricien de l’esthétique classique. Je me souviens de cette phrase dès ma plus tendre enfance à l’école communale ou nous apprenions par coeur des récitations .

Je me souviens de cette visite avec ma fille âgée d’une dizaine d’année , j’étais heureux de découvrir et lui faire découvrir ; j’avais aussi été très impressionné par la petite Rosalia  Lombardo ci-dessus .

Les Catacombes des Capucins de Palerme sont des catacombes situées à Palerme, en Sicile, et qui abritent des corps ayant fait l’objet d’une momification.

Histoire

À la fin du XVI  siècle, le cimetière du monastère des Capucins commençant à manquer de place, les moines entamèrent la construction d’une crypte sous ce dernier. En 1599, ils momifièrent l’un de leurs frères ayant récemment trouvé la mort, Silvestro de Gubbio, et le placèrent dans les catacombes. La plupart des corps datent du XIX siècle.

Les corps subissaient un processus de déshydratation, avant d’être lavés au vinaigre après huit à douze mois. Certains étaient embaumés, tandis que d’autres étaient enfermés sous scellé dans des cabines de verre. Les moines étaient conservés avec leurs vêtements de tous les jours, et parfois avec les cordes qu’ils avaient portées en pénitence.

À l’origine, les catacombes avaient été creusées à la seule intention des moines. Au cours des siècles suivants, bénéficier d’une inhumation dans les catacombes capucines devint cependant une marque de prestige social pour l’aristocratie sicilienne. Dans leurs testaments, les intéressés demandaient à être conservés avec un certain type de vêtements, ou même à ce qu’on change leurs habits à intervalles réguliers. Les prêtres portaient leurs vêtements sacerdotaux, tandis que d’autres voulaient s’habiller à la mode de leur époque. Les proches parents rendaient souvent visite à leurs disparus, non seulement pour prier, mais aussi pour maintenir les corps dans un aspect présentable.

Les catacombes furent entretenues pendant des siècles grâce aux dons des familles. Chaque nouveau corps était placé dans une niche temporaire, avant d’être déplacé dans son lieu de repos définitif. Tant que les dons se poursuivaient, le corps restait à sa place. Dans le cas contraire, le cadavre était entreposé sur une étagère en attendant l’arrivée de nouveaux fonds.

Le dernier moine inhumé fut le frère Riccardo en 1871, mais d’autres personnes extérieures au monastère continuèrent à y entrer. Les catacombes ont cessé officiellement de fonctionner en 1880, bien qu’elles restent accessibles aux touristes et que les derniers enterrements aient en réalité eu lieu dans les années 1920. L’une des toutes dernières personnes inhumées fut la petite Rosalia Lombardo, morte de pneumonie à l’âge de deux ans. Son corps, embaumé par Alfredo Salafia, semble toujours intact. Les rayons X ont montré que le cadavre était incroyablement préservé, avec des organes en excellent état. Sans doute grâce à l’air très sec des catacombes, au formaldéhyde utilisé comme fluide d’embaumement et à un autre ingrédient, aujourd’hui très peu employé : pétrifié par du zinc, le corps ne présente que quelques signes de vieillissement, comme une couleur de peau plus foncée là où elle est exposée à l’air ou à la lumière.

Tourisme

Les catacombes contiennent aujourd’hui environ 8 000 momies, disposées le long des murs. Les galeries sont divisées en plusieurs catégories : hommes, femmes, vierges, enfants, prêtres, moines et professionnels. Certains corps sont mieux préservés que d’autres, et certains sont figés dans une pose particulière : ainsi de deux enfants assis ensemble sur une chaise berçante.

Les catacombes sont ouvertes au public, mais la prise de photographies y est, en théorie, proscrite. Des grilles en fer ont d’ailleurs été posées pour empêcher les touristes de toucher ou de se prendre en photo avec les corps. Depuis les années 1980, le gaz carbonique dégagé par la respiration des foules de touristes et l’éclairage donné par l’ouverture de fenêtres dans les parties hautes ont irrémédiablement modifié l’atmosphère propice à la conservation des corps, qui sont aujourd’hui très dégradés.

Auteur : alarpad 2

N'ayez jamais peur de la vie, n'ayez jamais peur de l'aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d'autres espaces, d'autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. Les secrets de la mer Rouge (1931) Henry de Monfreid

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